Bilan de la 1ère semaine avant d'attaquer la 2ème

Des revendications simples et précises, aucun intérêt pour la direction de les ignorer et pourtant...

Une augmentation des salaires plus à la mode chez Xerox, bien que méritée, avec tous les efforts fournis depuis l'implémentation catastrophique de SAP et les clients qui affirment leur satisfaction du service client.
C'est bien les collaborateurs qui ont souffert et pourtant continués à remplir leur travail toujours avec le plus grand professionnalisme malgré des outils des plus défectueux.

L'abandon d'un système de géolocalisation qui ne va rien améliorer dans les conditions de travail, ni dans la cadence, et qui va coûter à l'entreprise une somme plus que conséquente entre l'installation, la gestion et l'entretien de ce système.
Les propositions qui tendent à faire gagner de l'argent à l'entreprise, suppression de ce système inutile et onéreux.

L'abandon de l'individualisation d'une prime individuel qui ne rapportera rien aux collaborateurs puisque l'enveloppe reste la même que la prime collective et celà depuis 20 ans.
Le danger de cet individualisation est bien la recherche de l'isolement des techniciens et anti productive par rapport au travail d'équipe jusque là effectué.

Ces demandes qui restent vraiment dans des revendications plus que raisonnable, n'ont à ce jour pas abouti même si la direction a ce vendredi laissé transpirer un infime soupcon d'ouverture dans sa volonté de répondre aux demandes de l'intersyndicale.

Le résultat de cette volonté de ne plus négocier avec les partenaires sociaux représenatnt les collaborateurs du terrain est plus que catastrophique sur tous les plans.
Même devant la direction qui reste sereine dans son discours politicien comme quoi tout va bien et que le mouvement ne gène pas, la vérité est tout autre:

Une liste de clients en attente de dépannage énorme et une direction qui ne s'affole pas.
Des indemnités de retard sur les dépannages qui mettent à mal les futurs bénéfices.
Des services admin et de facturation complètement désorganisés par les plaintes clients qui ne veulent plus payer faute de dépannage.
Des parcs de machine signés qui ne peuvent être installés.
Des contrats que les commerciaux ne peuvent finaliser vu l'ampleur du mouvement.
Des techniciens dans la rue qui après le comportement de sa direction ressentent de la haine et non plus seulement de la colère.
La liste est longue et les dégats seront durables.

Lundi le mouvement continu, à la direction de prouver son comportement responsable comme elle sait le demander a ses employés, que le week end lui porte de bon conseil...